La situation à Dakawomina est assez complexe et difficile à cerner pour nous. Il est très difficile de changer certaines mentalités et cela ne nous incombe pas. Nous avons répondu aux demandes des villageois mais des dissensions entre certaines communautés dans le village sont des freins à la bonne marche des projets.
Heureusement, nous avons maintenant sur place des partenaires qui vont pouvoir suivre les projets et mieux appréhender les problèmes, jouer le rôle de conciliateur et apporter un soutien plus proche aux villageois.
D’autre part, une autre source d’espoir est la création d’une “association pour la paix et la réconciliation” par les jeunes du villages. Ceux-ci sont bien décidés à faire bouger et avancer leur village, tout en mettant en avant les traditions et la culture bozo.
Kamou a entrepris, avec succès, durant ses vacances scolaires d’été, d’alphabétiser les jeunes qui le souhaitaient. Kassoumou Kamou Karonta, étudiant,

Les jeunes sont venus pour nous rencontrer et nous faire part de leurs projets, très ambitieux pour le bien-être de tous.
– création d’une digue pour éviter les inondations et pertes de vie; Une fillette s’est noyée cette année lors des hautes eaux qui ont envahi le village.
– projet d’assainissement du village
– programme de sensibilisation pour lutter contre l’immigration clandestine des jeunes…
Nous leur souhaitons tout le succès qu’ils méritent et espérons développer avec eux une bonne collaboration car s’ils sont demandeurs de notre soutien, ils sont aussi défenseurs des projets que nous avons soutenus dans le village et peuvent être un bon relais entre les villageois nos partenaires.
Quelques filles font déjà partie de l’association. Nous espérons qu’elles seront bientôt rejointes par un plus grand nombre.