Après avoir échangé avec le chef du village et ses
conseillers, nous nous sommes rendus à l’école pour rencontrer les enfants et
leur remettre le matériel scolaire que nous avions acheté la veille à Bankas,
tant pour l’enseignant que pour les élèves: méthodes d’apprentissage de la
lecture et écriture, cahiers d’exercice de mathématiques, cahiers ardoises et
crayons…
C’est réellement une satisfaction de voir cette petite école démarrer dans ce
village peul. Boubou Guindo, l’instituteur que nous avons rencontré hier
est ravi de nous faire découvrir sa classe.
25 enfants sont actuellement inscrits pour les trois premières classes de
primaire.
Ce village n’a jamais eu d’école, les peuls étant
généralement nomades. Une grande partie
de la population s’est toutefois sédentarisée et c’est à la demande des enfants
que l’école a vu le jour. Idrissa, a
beaucoup œuvré pour que ce projet voie le jour, il a rencontré plusieurs fois
le Maire de Bankas (chef-lieu dont dépend Soula-Ouro) pour le convaincre de
nommer un instituteur à Soula-Ouro.
Avec cette certitude, nous avons financé la construction de
la classe et des bancs pour les écoliers.
Les cours ont donc pu démarrer en octobre.
L’instituteur ayant mis à son programme un volet
assainissement, nous avons également acheté le matériel nécessaire (une
brouette, pelles, râteaux et balais…)
Dans la foulée, nous allons financer la construction de
latrines (inexistantes dans le village !), une pour les garçons, une pour
les filles.
Nous avons terminé la journée par une visite au Maire de
Bankas (qui a heureusement été réélu pour 5 ans lors des élections du 20
novembre). Celui-ci étant favorable au
développement de l’école, il nous a garanti de payer le salaire de l’enseignant
et d’en nommer un second l’an prochain pour permettre de créer une deuxième
classe.
Nous l’avons assuré de notre soutien dans la mesure où cela
répond au souhait des populations et que la mairie s’engage à un réel
partenariat. Car le cas échéant il faudra envisager la construction « en
dur » d’une vraie école et cela ne pourrait se faire sans l’intervention
de la commune.
Bref, pleins de projets mais que du bon !